L’apatridie, la situation d’une personne sans nationalité reconnue, est un phénomène qui affecte des millions de personnes dans le monde, les laissant marginalisées et très vulnérables.
En déposant les instruments d’adhésion aux deux traités le 14 juillet, le Togo a signifié sa volonté politique de s’attaquer aux causes profondes de l’apatridie ainsi que son soutien à la campagne #Jexiste du HCR visant à mettre fin à l’apatridie d’ici 2024.
Cette décision intervient alors que la communauté internationale célèbre le 60e anniversaire de la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie et que le HCR intensifie ses efforts de plaidoyer sur cette question.
« Je félicite le Togo pour son adhésion aux deux conventions des Nations Unies sur l’apatridie », a affirmé le Haut Commissaire pour les réfugiés, Philipo Grandi. « Cette avancée prouve sa ferme détermination à améliorer le sort des personnes apatrides sur son territoire et d’aider à éliminer l’apatridie dans le monde.»
“L’adhésion du Togo s’inscrit dans la puissante dynamique de lutte contre l’apatridie développée en Afrique de l’Ouest.”
Le Togo et de nombreux autres États de la région, avait déjà adopté en 2015 la Déclaration d’Abidjan des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre l’apatridie en Afrique de l’Ouest, ainsi que le Plan d’action de Banjul de 2017.
Son adhésion, la semaine dernière, aux deux conventions des Nations Unies conforte ses engagements en faveur de la réforme en cours du code de la nationalité togolais. Cette réforme devrait permettre de le rendre conforme aux normes internationales en matière prévention et de réduction de l’apatridie, notamment en garantissant aux femmes des droits égaux à acquérir, conserver et transférer leur nationalité.